Bio de Shym
On ne devient pas artiste parce qu'on l'a décidé. C'est quelque chose qui vient de l'intérieur. Shym n'a pas échappé à la règle. Depuis toujours, elle chante. Sous la douche, en marchant dans la rue, sans y penser. Depuis toujours, elle danse. Et ne croyez pas que ses ascendances martiniquaises soient les seules en cause. Si le zouk était omniprésent à la maison, on y entendait aussi les chansons de Cabrel et de Claude François. Et du Rythm'n Blues aussi. Le vrai, celui qui vient de l'Amérique. A la première note, elle sentait sa voix gonfler. Alors elle laissait aller, c'était plus fort qu'elle !
Adolescente, Tamara –son prénom à la ville- était surnommée «Spice Tam». Parce qu'elle avait toujours une mélodie à la bouche… Parce que les garçons, elle les a souvent envoyés valser. Pas assez de temps pour eux : cours de danse, répétitions, maquettes à enregistrer, elle avançait pas à pas et a fini par rencontrer K-Maro, son antithèse. Lui bad boy venu du rap québécois. Elle, jolie liane tout en élégance, née à Trappes. Et la magie a opéré. Dans le studio de K-Pone Inc, à Montréal, ils ont écrit un album entier dédié à l'amour, à la beauté et aux sentiments forts.
Premier extrait de cet opus à découvrir en septembre, «Femme de couleur» est un hommage au métissage, à la fierté du mélange de cultures. La voix est chaude, comme mûrie au soleil de Martinique. L'artiste est belle et indomptable, mêlant l'élégance d'une Aaliyah. et la vitalité d'une Ciara. Et à l'écoute de ce tout premier single, on s'interroge : pourquoi avoir attendu ses 20 ans avant de prendre le micro ?
Parce que la belle est timide. D'une sensibilité à fleur de peau. Impossible pour elle de tenter une audition. L'idée même de se produire devant un public la tétanisait. Mais la passion a été la plus forte. Elle a pris sur elle, a relevé le défi. De son extrême réserve, ne reste que son nom de scène. «Shym». Shy pour timide, mais avec en large compensation le M de Martinique. Le M qui rappelle aussi la mixité, la magnificence, le magnétisme de la « Femme de couleur »
